Actuellement, la Bundeswehr forme des soldats ukrainiens au sein de la mission européenne dirigée par Bruxelles, en collaboration avec d'autres partenaires de l'OTAN, dans le cadre de la mission européenne EUMAM UA (European Union Military Assistance Mission Ukraine).

L'éventail des activités va de l'entraînement des équipages de Léopard et de Marder à la formation continue du personnel de commandement, en passant par la formation de génies. L'accent est mis sur le combat d'infanterie. Plus de 6000 soldats ukrainiens ont déjà suivi le programme de formation en Allemagne.


Le Hub North, avec des terrains d'entraînement dans le Brandebourg et la Saxe-Anhalt, est l'une des deux plaques tournantes centrales de l'EUMAM UA en Allemagne, où se concentre une grande partie de l'entraînement de l'infanterie et des blindés. Le Hub Nord et le Hub Sud sont dirigés par le Special Training-Command (ST-C) à Strausberg.

L'actuel fournisseur de troupes pour le Hub North est la brigade franco-allemande avec à sa tête le colonel Jörg Hoogeveen. Outre le commandant du Hub North, une grande partie de l'état-major ainsi que des formations d'instruction et de soutien proviennent de la zone de la brigade.



BCS/BFA

Engagement sans condition des Français et des Allemands, la logistique du bataillon de commandement et de soutien, basé à Mailly, a permis par exemple au 3e régiment de hussards d’être au rendez-vous de ses engagements opérationnels. L'interopérabilité est notre cheval de bataille. Les Allemands peuvent soutenir le matériel français. Et vice-versa. 97% de DTO.


Samedi 4 février s'est déroulé le 4ème tournoi #esport de la Brigade franco-allemande organisé par FCD Esport CSAG MB! Plusieurs unités étaient représentées pour cette édition .L'état major de la Brigade est venu en force pour remporter le titre face à des joueurs du DETSOUT ou de la DIRISI ! Le grand absent était le BCS BFA / Vers.Btl DF Brigade .

Après plusieurs heures de matchs acharnées, Pierre (DIRISI) a remporté le trophée à la différence de but devant Thomas (EM BFA). 

Bravo à tous , merci de votre participation. La coupe sera donc exposée dans les locaux de la DIRISI jusqu'au prochain tournoi... il faudra remporter encore deux fois le challenge pour garder la coupe définitivement.... 😉🎮

L'intégralité du tournoi est en replay sur la chaîne Twitch de la FCD.

https://www.twitch.tv/fcd_esport


Le BCS organise le Noël de la garnison .

EXERCICE FELDBERG 2022


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Sur les pas de tir de Bergen où se déroule l’exercice Feldberg, le Jägerbataillon 291 a accueilli les tireurs d’élite lituaniens du bataillon des hussards "Roi Mindaugas" pour plusieurs journées de tir à longue distance. Les combattants se sont mesurés les uns aux autres par groupes sur leurs armes respectives : AXMC, FN SCAR-HPER, G22, G28 et G82 contre des cibles installées jusqu’à 900 mètres. « Nous avons beaucoup aimé le fait de découvrir les armes de l’armée lituanienne et de comparer nos procédures tactiques », expliquent les tireurs allemands. « Les armes sont différentes et permettent d’apprécier le tir de façons variées, mais nous avons également beaucoup de savoir-faire communs ». La BFA est fière de toujours développer son interopérabilité avec ses alliés dans le cadre de missions et d’exercices.


C’est parti ! Le live firing exercise (exercice à munitions réelles) de Feldberg a commencé dans le camp de Bergen. Après une semaine d’entraînement au tir et au combat, les fantassins, artilleurs, cavaliers, sapeurs, transmetteurs et logisticiens de la BFA se retrouvent aujourd’hui sur la zone de combat où ils évoluent côte à côte face à un ennemi qu’ils doivent repousser. Grâce à la complémentarité des armes, des savoir-faire et des spécialités des unités, les français et les allemands se déploient avec rapidité grâce à un appui feu puissant et aux capacités du génie. Rendez-vous demain pour la suite des combats !


Le bataillon d'artillerie 295 fait partie des troupes d'appui au combat de l'exercice Feldberg. Basé à Stetten en Allemagne, il appuie la troupe de combat grâce à sa puissance de feu, par exemple avec le Panzerhaubitze 2000. Le PzH 2000 est le canon de la troupe d'artillerie, et l'une des pièces d'artillerie les plus modernes au monde. Doté d'un système d'armes à tube de 155 millimètres, le PzH 2000 est monté sur un véhicule blindé à chenilles pour l'appui de feu indirect. Sa force réside dans sa précision et sa portée (il peut atteindre des cibles jusqu’à 40 kilomètres). Les munitions sont tirées grâce à des détonateurs à temporisation automatique : l'explosion des obus peut être adaptée et les projectiles sont programmés pour exploser au moment de l'impact, ou sur une cible déterminée.


Première phase de Feldberg terminée ! Face à l’offensive adverse, le Jägerbataillon 291 et le 1er régiment d'infanterie, soutenus par l’Artilleriebataillon et la Panzerpionierkompanie 550 ont stoppé l’attaque des blindés et de l’infanterie ennemie avant de les repousser. Les maisons ont été reconnues par les combattants à pied et les pièges ont été détruits par le génie. Grâce à la manœuvre des sections françaises et allemandes qui se sont coordonnées pour freiner l’ennemi, les forces alliées ont réussi à se fixer sur le terrain pour l’empêcher de progresser. La deuxième phase peut commencer !


La deuxième phase de Feldberg commence ! Après avoir freiné l’avancée ennemie, les unités françaises et allemandes de la BFA repoussent les adversaires en progressant à pied ou en véhicule blindé. Grâce aux engins de la Panzerpionierkompanie 550 et à la puissance de feu de l’Artilleriebataillon 295, les combattants des unités de mêlée vont atteindre leur objectif d’ici la fin de la journée.


Source : Facebook BFA


La Brigade franco-allemande reçoit un buste de celui qui lui a donné son nom


Robert Schuman, européen convaincu, a donné son nom à la caserne de la brigade franco-allemande de Müllheim. Il y est désormais visible d'une manière particulière.


Le Français Robert Schuman était un fervent défenseur d'une Europe commune. C'est en tant que tel qu'il a donné son nom à la caserne de Müllheim dans laquelle la Brigade franco-allemande a élu domicile. A l'occasion du 30ème anniversaire du stationnement à Müllheim et de l'ouverture d'une exposition permanente, l'amicale de la Brigade a remis un buste de Schuman en prêt à la Brigade.



Depuis l'arrivée de la brigade, la caserne de Müllheim porte le nom de l'ancien homme d'État français aux racines allemandes, symbole d'une Europe commune. Mais qu'est-ce qui rend Schuman si important ? C'est son parcours de vie et les convictions qui en découlent. Il est né en 1886 au Luxembourg en tant qu'Allemand du Reich. Pendant la Première Guerre mondiale, il a travaillé dans l'administration allemande et, lorsque la Lorraine est redevenue française, il a pris la nationalité française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Schuman s'engagea dans la Résistance.


Schuman s'est engagé pour la réconciliation des Allemands et des Français.


Après la guerre, il devint d'abord ministre français des Affaires étrangères. Schuman était convaincu que la réconciliation des ennemis jurés, la France et l'Allemagne, devait être une priorité absolue malgré les mauvaises expériences vécues pendant les guerres. C'est pourquoi l'homme d'État s'est engagé en faveur de l'amitié franco-allemande. La suite de sa vie politique a été marquée par l'idée européenne. Après avoir été Premier ministre français, il devint président du Parlement européen et est considéré, avec Jean Monnet, comme le père fondateur de l'Union européenne. Schuman est décédé en 1963.


Les visiteurs de la brigade pourront à l'avenir découvrir ces informations sur un grand panneau d'affichage de la nouvelle exposition permanente consacrée à l'histoire, au travail et aux missions de la brigade.



Depuis l'arrivée de la brigade, la caserne de Müllheim porte le nom de l'ancien homme d'État français aux racines allemandes, symbole d'une Europe commune. Mais qu'est-ce qui rend Schuman si important ? C'est son parcours de vie et les convictions qui en découlent. Il est né en 1886 au Luxembourg en tant qu'Allemand du Reich. Pendant la Première Guerre mondiale, il a travaillé dans l'administration allemande et, lorsque la Lorraine est redevenue française, il a pris la nationalité française. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Schuman s'engagea dans la Résistance.


Schuman s'est engagé pour la réconciliation des Allemands et des Français.


Après la guerre, il devint d'abord ministre français des Affaires étrangères. Schuman était convaincu que la réconciliation des ennemis jurés, la France et l'Allemagne, devait être une priorité absolue malgré les mauvaises expériences vécues pendant les guerres. C'est pourquoi l'homme d'État s'est engagé en faveur de l'amitié franco-allemande. La suite de sa vie politique a été marquée par l'idée européenne. Après avoir été Premier ministre français, il devint président du Parlement européen et est considéré, avec Jean Monnet, comme le père fondateur de l'Union européenne. Schuman est décédé en 1963.


Les visiteurs de la brigade pourront à l'avenir découvrir ces informations sur un grand panneau d'affichage de la nouvelle exposition permanente consacrée à l'histoire, au travail et aux missions de la brigade.


Source : https://www.badische-zeitung.de/deutsch-franzoesische-brigade-bekommt-bueste-vom-namensgeber


"Nous devons complètement changer de mentalité"


Quatre anciens commandants de la brigade franco-allemande vivant dans la région, évoquent la situation avec la guerre en Ukraine dans le Badische Zeitung.


« Aucun soldat ne veut une guerre. Il sait ce qui va se passer", a résumé Eckart Klink, l'un des quatre généraux qui ont été commandants ou commandants adjoints de la brigade franco-allemande au cours de leur service actif et qui vivent aujourd'hui à Müllheim ou dans les environs. Ensemble, ils se sont penchés il y a quelques jours sur le déroulement et les conséquences de la guerre en Ukraine.


Outre Klink, les deux Generaux hors service Helmut Neubauer et Walter Spindler ainsi que le Brigadegeneral à la retraite Franz Pfrengle étaient également présents. "Ce qui se passe en Ukraine est un crime de guerre qui semble d'abord irréel, mais qui nous a maintenant rattrapés dans la réalité", a expliqué Helmut Neubauer. "Personne, pas seulement nous les officiers, ni les politiques, ne s'attendait à ce que cette guerre, cette invasion généralisée de l'Ukraine devienne réelle", a ajouté Walter Spindler. Les quatre officiers supérieurs, qui disposent de nombreuses relations et expériences internationales grâce à leurs fonctions au niveau européen et de l'OTAN, sont préoccupés par la dimension que pourrait prendre cette guerre. "Je n'ai aucune idée de l'endroit où la spirale de l'escalade russe va s'arrêter", déclare Eckart Klink pour décrire sa propre inquiétude. Aucun des quatre généraux ne veut pour l'instant faire confiance aux signes actuels qui pourraient prudemment indiquer une autre évolution.


Comment fonctionne Poutine ?

Du point de vue des quatre généraux, la politique et l'armée - aussi bien la Bundeswehr que les alliés de l'OTAN - s'étaient déjà laissé bernés par le président Poutine il y a de nombreuses années. "Nous aurions dû mieux analyser et considérer de manière plus critique son discours de principe à l'époque où il est devenu président de la République. C'est pourquoi l'Occident tout entier se trouve aujourd'hui face à l'échec de sa politique étrangère et de défense. En une phrase : nous sommes tombés dans le piège de Monsieur Poutine", a déclaré Walter Spindler, tout à fait autocritique. En se référant à l'annexion de la Crimée en 2014, lorsque Poutine a nié toute nouvelle revendication territoriale, le major général à la retraite a ajouté : "Nous n'avons pas non plus vraiment appris à l'époque".


Pourtant, les efforts d'invasion de Poutine avaient été préparés de longue date et accompagnés d'un déluge de propagande, a déclaré Helmut Neubauer. Aujourd'hui au plus tard, il faut reconnaître que la stratégie adoptée jusqu'à présent par l'Occident, et tout particulièrement par l'Allemagne, consistant à miser sur les interdépendances économiques, n'a pas permis de garantir des valeurs telles que la liberté, la démocratie et la dignité humaine. Pour l'ancien général de brigade Klink, il n'y a qu'une seule conséquence : "Nous devons complètement changer de mentalité. Nous assistons ici, pour ainsi dire en très peu de temps, à des déplacements tectoniques massifs qui auront des répercussions globales, notamment sur les pays pauvres".


Le général Klink constate toutefois que Poutine n'a pas atteint son objectif d'une invasion rapide et de l'occupation de l'Ukraine souveraine, car "il aurait dû le faire en trois ou quatre jours. Aujourd'hui, il est plongé jusqu'au cou dans les problèmes. C'est ce qui rend Poutine dangereux, car il ne sait pas comment se sortir de cette histoire sans perdre la face".


L'armée fédérale du futur

L'annonce du chancelier Olaf Scholz d'installer un fonds spécial pour la Bundeswehr pouvant atteindre 100 milliards d'euros et d'augmenter sensiblement le budget de la défense ne conduit pas, selon les généraux, à un réarmement. Il s'agit plutôt d'établir la capacité de défense de la Bundeswehr, également dans l'optique de l'alliance nord-atlantique et de l'Union européenne. "De nombreuses unités ne disposent même pas des munitions, des équipements de protection individuelle et des véhicules et systèmes d'armes opérationnels nécessaires", a rapporté Walter Spindler.


"La guerre en Ukraine conduit désormais à un changement de mentalité au sein de la société", observe Franz Pfrengle. Il ne s'agit toutefois pas seulement du matériel - à cet égard, les généraux critiquent également le système d'acquisition inefficace et fastidieux - mais aussi de la formation des soldats. "Nous devons travailler sur ce que l'on appelle le profil de capacité, veiller à un équipement adéquat et pour cela dépenser les fonds fédéraux de manière intelligente et raisonnable". L'attention future doit à nouveau se porter clairement sur la défense du pays et de l'alliance, a exigé Franz Pfrengle. Les quatre généraux considèrent également la sécurité comme une contribution importante à la durabilité, car "sans elle, il n'y a pas de vie économique et sociale en liberté et en démocratie", a souligné Walter Spindler.


Conséquences pour la brigade franco-allemande

Aujourd'hui déjà, certaines unités de la Brigade franco-allemande sont impliquées dans la sécurisation des pays membres de l'OTAN à l'Est dans le cadre de la Nato Response Force (NRF). Ainsi, la partie française des troupes constitue cette année ce que l'on appelle le fer de lance de la NRF (VJTF), qui peut intervenir dans les plus brefs délais dans des situations menaçantes. Certains soldats allemands font partie de l'état-major au quartier général de la VTJF. La brigade a certes été mise sur pied en tant que grande unité binationale, mais les missions communes sont rares, regrette Walter Spindler. En effet, jusqu'à présent, il n'y a eu que peu de missions pour lesquelles la brigade s'est présentée comme une force mixte. Un exemple : les missions de paix dans les Balkans et en Afghanistan. Celle-ci remonte toutefois à de nombreuses années. La plupart des missions à l'étranger ont toujours été confiées à des contingents nationaux.


Source : https://www.badische-zeitung.de/wir-muessen-komplett-umdenken


Helmut Neubauer, Generalmajor , a été le premier commandant de la Brigade franco-allemande de 1991 à 1993, il était en dernier lieu l'adjoint du général commandant l'Eurocorps à Strasbourg.


Eckart Klink, Brigadegeneral ., a été de 2001 à 2003, en tant qu'Oberst, commandant adjoint de la Brigade franco-allemande. En dernier lieu, il était chef du Landeskommando Hessen avec le grade de Brigadegeneral.



Franz Pfrengle, Brigadegeneral , a été commandant adjoint de la brigade franco-allemande de 2005 à 2007 en tant que colonel. En dernier lieu, Pfrengle a été chef d'état-major de l'Eurocorps, a dirigé la mission EUTM au Mali et a occupé jusqu'au printemps 2019 un poste de direction au Supreme Headquarters Allied Powers Europe de l'OTAN.


Walter Spindler, Generalmajor , a commandé la brigade franco-allemande de 2003 à 2005. Durant cette période, il a participé à la mission en Afghanistan. Il a été l'adjoint du général commandant l'Eurocorps et, en dernier lieu, le commandant du commandement de l'instruction à Leipzig.




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Afin de souligner les liens étroits qui les unissent avec les militaires de la brigade franco-allemande et leurs familles, des militaires d'active ou en retraite ainsi que des citoyens intéressés ont fondé l'association „Freunde der Deutsch-Französischen Brigade/Amis de la Brigade Franco-Allemande e.V.“ (forme courte ”Amicale”). L’association a été créée le 24.09.2002 et poursuit les buts suivants, en étroite collaboration avec la brigade:


Promotion de l’amitié franco-allemande et de la connaissance mutuelle;

Renfort de la cohésion entre les anciens et le personnel en activité;

Soutien de l'intégration des militaires et de leurs familles dans le cadre civil dans la région.

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